Fin de la lutte judiciaire sur la Loi 15

(MONTRÉAL – SCFP-Québec) – La Cour suprême du Canada a rendu son jugement ce matin relativement aux demandes d’autorisation d’en appeler du jugement de la Cour d’appel dans le dossier de la loi 15, Loi favorisant la santé financière et la pérennité des régimes de retraite à prestations déterminées du secteur municipal.

Essentiellement, celle-ci a refusé d’entendre le procureur général du Québec ainsi que les syndicats sur la décision de la Cour d’appel qui visait des droits dûment négociés dans les conventions collectives au regard des régimes de retraite des employés municipaux.

« Rappelons que la Cour d’appel avait reconnu qu’il y avait une entrave substantielle à l’égard des droits des participants actifs, mais que le gouvernement était justifié d’agir comme il l’a fait, ce que les syndicats contestaient. La Cour suprême a donc refusé de nous entendre sur cette question. Il s’agit d’une très mauvaise nouvelle, puisque le SCFP demeure convaincu que cette loi était totalement injustifiée et n’aurait jamais dû entrer en vigueur », d’expliquer Roxanne L’Abbée, conseillère syndicale et coordonnatrice du secteur municipal au SCFP.

Pas seulement de mauvaises nouvelles

« Autrement, nous nous réjouissons de la décision de la Cour suprême de rejeter le pourvoi du procureur général du Québec, ce qui a pour effet de maintenir la décision de la Cour supérieure et de la Cour d’appel, eu égard aux retraités. En effet, il est maintenant clair que la suspension de l’indexation automatique des rentes des retraités est inconstitutionnelle », de préciser Marie-Hélène Bélanger, directrice du SCFP-Québec.

Le SCFP mettra donc tout en œuvre pour que les retraités puissent retrouver leur droit à l’indexation automatique de leur rente qui avait été suspendu, incluant les dommages qu’ils ont subis.

Une décennie devant les tribunaux

La décision de la Cour suprême met fin à une décennie de contestations judiciaires, de mobilisation et de luttes syndicales pour faire reconnaître le droit à la libre négociation.

La cause remonte à l’adoption de la loi en décembre 2014, sous le gouvernement libéral, qui avait imposé le partage à 50/50 des déficits des régimes de retraite dans le milieu municipal. La loi prévoyait également la non-indexation des rentes.

Une vaste coalition formée d’employés municipaux de partout au Québec avait été créée dès le mois de mars 2013 pour revendiquer le droit à la libre négociation.

Nécrologie de François Teasdale, notre président-fondateur

C’est avec tristesse que nous vous annonçons le décès de monsieur François Teasdale, survenu le 27 mars 2024 à l’âge de 76 ans. Il était l’époux de madame Diane Beaudet.


Outre son épouse, il laisse dans le deuil ses enfants Valérie et Nadine (Philippe Dubois), ses petits-enfants Sara (François), Vincent, Alexis et Maude, ses frères et sœurs Raymond (Lise), Guy (Diane), Yves (Carole), Sylvie (feu Pierre), feue Francine et Lucie (Jamie), ses neveux et nièces, ainsi que plusieurs parents et amis.


La famille recevra les condoléances
le samedi 4 mai 2024, de 13 h à 17 h
à la Coopérative Funéraire du Grand Montréal
Résidence funéraire Saint-Hubert
5000 boul. Cousineau à Saint-Hubert
Un hommage lui sera rendu à 17 h
en la chapelle du même lieu.


Pour celles et ceux qui ne pourront être présents, la famille vous invite à voir en direct ou en rediffusion la célébration via le bouton « Visionner la cérémonie », en bas de l’avis.
Vos témoignages de sympathie peuvent se traduire par un don à Parkinson Québec /, Transplant Québec / ou la Fondation Hôpital Pierre-Boucher .


La famille tient à remercier l’équipe des soins intensifs de l’hôpital Pierre-Boucher et le personnel de Transplant Québec.

(Tiré du site nécrocanada.com)

Décès de François Teasdale, notre premier président

C’est avec tristesse que nous avons appris le décès, aujourd’hui le 27 mars, de notre président fondateur François Teasdale. Nos plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches.

Nous n’avons pas d’autres informations à communiquer pour l’instant. Dès qu’il y aura du nouveau, nous vous le transmettrons sans tarder.

Loi 15 : la Cour suprême entendra-t-elle la cause des retraité·e·s victimes de désindexation ?

D’ici quelques mois, la Cour suprême va décider si, oui ou non, elle va entendre la cause relative à la désindexation imposée aux retraité·e·s du secteur municipal à la suite de l’adoption de la Loi 15 par le gouvernement Couillard en 2014.

Rappelons que les retraité·e·s ont eu gain de cause devant la Cour supérieure et la Cour d’appel du Québec, qui ont reconnu que la mesure est inconstitutionnelle pour les gens qui étaient retraités au moment de l’entrée en vigueur de la Loi 15. Le gouvernement du Québec a cependant porté la cause en appel devant le plus haut tribunal du pays. C’est donc dire que l’heure de vérité approche.

Cliquez sur l’image pour lire l’article sur le site du journal Le Devoir.

Du nouveau au Régime des rentes du Québec

Le 1er janvier dernier, le Régime des rentes du Québec (RRQ) a franchi une nouvelle étape de sa bonification entreprise il y a cinq ans en faisant passer le taux de remplacement des revenus de travail de 25 % à 33 %.

Cette augmentation fait suite à une hausse du taux de cotisation au RRQ de 5,4 % à 6,4 % qui s’ajoute à celle, équivalente, que les employeurs sont tenus de verser. De plus, les salariés gagnant de 68 500 $ à 73 200 $ se sont vu imposer une cotisation supplémentaire de 4 % qui ne dépassera toutefois pas la somme totale de 188 $ par année.

Dans le même élan, le RRQ fait passer l’âge maximal pour recevoir la rente de 70 à 72 ans, en plus d’assouplir les règles s’appliquant aux gens 65 ans et plus encore sur le marché du travail, dont la possibilité de toucher sa rente, de continuer à travailler et de choisir de ne plus cotiser.

Lisez l’article que le Devoir consacre à ce train de nouvelles mesures en cliquant sur ce lien ou visitez la page que le RRQ consacre à sa modernisation.